🇫🇷 Dans Babelio.com est sortie cette chronique de Evlyne Leraut (voici le lien), là où on parle d’un chef-d’œuvre et d’un éditeur qui se place déjà à côté des grands. Merci à Babelio e a Evlyne Leraut.
🇮🇹 Sul portale letterario Babelio.com è uscita questa recensione di Evlyne Leraut (ecco il link), laddove si parla di capolavoro e di un editore che sta già insieme ai grandi. Grazie a Babelio e a Evlyne Leraut. (Non ho avuto il tempo di tradurlo, mi dispiace). Ces histoires qui arrivent à la Libraire L’Écume des Pages, à Paris, juste à côté de Beppe Fenoglio, romancier que j’adore et de Kazuo Ishiguro, Prix Nobel 2017. (photo de L.M.)🇫🇷 Ces histoires qui arrivent subrepticement, entrelacs littéraires, touchent le lecteur, comme si d’un seul coup, Lisbonne était l’encre de ses yeux. Roberto Ferrucci rend hommage à la noblesse nourricière des mots d’Antonio Tabucchi. Le périple voyageur de Roberto Ferrucci dans une Europe de puissance verbale est l’aurore naissante, une plénitude de reconnaissance pour Antonio Tabucchi. Le lecteur sait qu’il reçoit page après page, les regards tournés vers le mot qui délivre de l’injustice et cette merveille d’écriture renforce la sociologie politique de ces histoires qui arrivent en pans de lumière. Traduites avec perfectionnisme par Jérôme Nicolas, ce récit reçoit la force commune des maîtres d’une littérature de haute voltige. On se prend à vouloir tout lire d’Antonio Tabucchi, de Roberto Ferrucci et les traductions de Jérôme Nicolas. On rêve de rencontrer Tirsa, de monter dans le tramway numéro 28. « Oui, quand je me demande comment Tabucchi aurait réagi à l’attentat de Charlie Hebdo, du Bataclan, ou au Brexit, aux populismes qui traversent l’Europe, je sais que ses réponses sont dans ses livres. » Que cette collection « Fictions d’Europe » est belle ! Digne et prometteuse de mots de gloire et de portée fraternelle !! Le lien fusionnel est renforcé par cette richesse commune, de ces histoires passerelles qui arrivent. Ce liant entre la littérature et la compassion pour un monde à rendre meilleur est levier. Cette envergure littéraire est matière et prouve combien les éditions « La Contre Allée » sont dans la cour des Grands. Cet écrin de beauté, ce livre passeur, au concept étudié avec art jusqu’au code barre en forme de tramway ne laisse rien au hasard, et c’est une chance pour le lecteur. Bien plus que cela, Ces histoires qui arrivent sont des petits pains au devenir multitude. Le lecteur est fier d’avoir reçu en héritage livresque ce récit et sait qu’en filigrane lui aussi reçoit « de ces tapes chaleureuse, précieuses. » Ces histoires qui arrivent sont chef-d’oeuvre, elles sont l’intériorité des humanistes de ce monde, elles sont la plus délicieuse rencontre avec le paroxysme littéraire. Elles sont le respir d’une Europe formidablement palpitante. Elles sont des modèles éclairants. Ce livre devient mémoriel, majeur, indispensable. A lire d’urgence.